vendredi 17 avril 2015

Pourquoi diable avoir un petit ami et souffrir ensuite.



      Une chose qui me frappe, chez les jeunes du collège et du lycée, c’est que, alors que vous êtes le plus souvent plus libres, vis à vis des parents et de la société, que nous n'étions, du temps de ma jeunesse, que vous pourriez sortir beaucoup plus facilement, avoir plein d'activités et de contacts avec divers amis, vous cherchez à vous enchaîner à une personne, ne sortir qu'avec lui ou elle, votre petit(e) ami(e),  (provisoire d'ailleurs). Et finalement, à part au plan sexuel, vous êtes beaucoup moins libres et plus contraint(e)s que nous ne l'étions il y a 70 ans. C'est paradoxal.

     Alors évidemment, si cela n'est pas trop pesant pour les filles (et encore, pas toutes), ce fil à la patte est mal supporté par les garçons qui rompent au bout de quelques mois et vont de petite amie en petite amie, en faisant souvent des dégâts sur leur passage, parce que leur partenaire avait pris cet amour au sérieux et y croyait....

     Après ppresque dix ans de discussion avec mes correspondantes, j'ai fait un peu le point sur le passé et je m'aperçois que les appels pour "peine de coeur" sont souvent situés entre juin et surtout en septembre, à la rentrée ou au départ en vacances.
     Pourquoi les vacances sont elles aussi meurtrières dans vos amours. Est ce la séparation, est-ce le sentiment de liberté que donnent les voyages (vis  vis des parents et accessoirement de la petite amie).
Alors je vous pose la question : pourquoi à votre avis, les garçons vous laissent ils tomber surtout après les deux mois de grandes vacances ?

     Une de mes correspondantes avec laquelle je discute beaucoup des problèmes existentiels", et qui possède un bon jugement malgré son jeune âge, me disait ceci sur ce que pensaient les garons durant l'été :
     « On s'éloigne matériellement pendant deux mois, et notre esprit, qui avait été auto-conditionné à  ne penser qu'à une seule personne, s'émancipe et se rend compte tout à coup de choses auxquelles il ne pensait pas auparavant », et que finalement, après tout, avec elle (ma petite amie), les sorties c'est toujours pareil, c'est un peu "ennuyant", et que tout seul (ou avec une autre), on aurait tellement plus de libertés...!!!!
     
     Peut être peut on se demander en outre si la mentalité des garçons de vos âges (entre 13 et une vingtaine d'années, voire plus) n'est pas très différente de celle des filles.
   
    Plusieurs garons m'ont écrit pour me dire que cela leur arrivait aussi de se faire larguer par des filles, après les vacances.
    Je n'en doute pas; mais les garçons en parlent peu et je ne peux parler que de ce que j'ai constaté souvent et si je me mets  parler de ce que je ne connais pas, je dirai n'importe quoi.
     Moralité : garçons racontez moi les malheurs que vous font ces vilaines filles !! LooL.

    Je crois cependant qu'il y a plus de garçons qui larguent des filles que l'inverse. Cela tient à mon avis, au fait que les garçons et les filles adolescent(e)s ou jeunes, n'ont pas la même réaction vis  vis de l'amour et du rôle du petit ami et de la petite amie.
Un garçon de cet âge aime être avec ses amis et avoir sa liberté (pouvoir embêter les filles sans avoir droit à une crise de jalousie juste après, pouvoir aller au cinéma avec ses amis sans être harcelé de questions comme " Y avait il des filles? Avec qui ètais-tu?").
Les filles du même âge s'imaginent par contre qu'avoir un petit ami c'est être sans arrêt avec lui, c'est pouvoir parader devant ses amies en montrant "c'est le mien"...
    De leur coté les garçons aiment bien aussi se vanter de leurs conquêtes auprès de leurs copains, mais davantage pour faire admirer leur « tableau de chasse », et que les filles sont plus sentimentales et croient davantage au grand amour (et le recherchent davantage).
    Je crois que les filles (en moyenne, je ne généralise pas!) tiennent plus  leur petit ami que l'inverse et elles sont plus possessives et donc plus jalouses. Et cela ne plaît pas aux garons (dont certains sont très jaloux aussi, mais en général quand ils sont plus grands!).

    

Je pense qu'un garçon (le plus souvent), n'a pas la même intensité d'amour qu'une fille et qu'il aspire plus à une relation qu'à une communion fusionnelle.
    Il est perturbé, comme tout jeune, par le problème de sortir de son cocon, de se séparer de ses parents, d'acquérir son indépendance de décision et financière, donc un emploi, le meilleur possible.
    Il découvre tout à coup, dans un voyage qui le coupe quelques semaines de lê'tre aimé, que cet amour va à l'encontre de cette prise d'indépendance, de sa liberté, et inconsciemment son amour diminue; il veut simplement rester ami, sans engagement.
    En fait jusqu'à souvent un âge avancé (plus de 25 ans aujourd’hui, voire 30), les garçons considèrent que, pour pouvoir se rendre indépendants de leur famille, faire des études, acquérir un métier et voyager, donc s'établir et vivre sa vie, il est indispensable d'être célibataire. (Je ne parle pas du mariage, mais du fil  la patte).
    Alors ceux qui ont cèdent au charme d'une petite amie, surtout s'ils n'ont pas encore un peu d'expérience, certes l'aiment beaucoup au départ et c'est réciproque. Mais leur amour stagne alors que celui de la petite amie s'emballe, qu'elle pense au durable, à l'avenir et devient possessive, crée des contraintes de présence, de communication, voudrait qu’il pense à elle souvent, la caline et la console.
C'est plaisant au début pour le garçon, puis le besoin de liberté se manifeste, l'amour décline, en apparence sans raison car le couple s'entend bien, et la rupture survient presque sans crier gare et sans que la fille se soit aperçue de cet engrenage.
    
     En fait, la fille a trop aimé, et c'est pour cela qu'elle souffre. Ce ne sont pas ses qualités qui sont en cause, c'est la société actuelle.

    Je n'ai aucune recette pour éviter de tels drames, si ce n'est de ne pas tomber amoureuse trop vite sur une simple attirance, de chercher d'abord  bien connaître le garçon et d'essayer que les deux amours croissent au même rythme et que l'un ne devienne pas trop rapide et démesuré

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