mardi 5 mai 2015

Les amours des guenons du vieux singe.


J’aime bien aborder dans mes blogs le problème de l'amitié et de l'amour chez les jeunes et je pense que les médias et la mode influencent fortement  ces relations, mais aussi que le mode de vie actuel des parents pouvait se traduire par un déficit de tendresse pour les enfants.

    Une de mes correspondantes m'a laissé un jour ce commentaire sur mon  autre blog :

    “Selon moi, il y a vraiment un déficit dans les familles actuelles, c'est un peu “Indifférence City” à la maison et on ne reste dans la même pièce que pour les fêtes (et encore) ou pour la télé... Cela réduit énormément les échanges, surtout physiques...
    Et si papa et maman ne font plus de calins à leurs enfants, tans pis, on va les chercher auprès des amis, auprès de camarades qu’on connaît à peine
    Avec les amis, on peut avoir des relations de couple stable sans avoir tous les ennuis, en gros on ne prend que le bon du couple et on laisse le difficile de côté (comme la fidélité). .....
    Je crois qu'on est plus une génération qui rêve au prince charmant qu'une génération qui le cherche. De toute façon le prince charmant est devenu un baîseur, et il maitrise plus le kamasutra que l'épée... Mais ne vous inquiétez pas, il fini par tomber amoureux parce que ce genre de chose ça vous tombe toujours sur le coin du nez quand vous ne vous y attendez pas...”

    Mes correspondant(e)s me parlent souvent de familles où chacun, parents enfants, frères et soeurs, vivent à coté les uns des autres plutôt qu'ensemble. 
    L'individualisme est certainement meilleur que l'esprit moutonnier, mais pour moi, la famille était quand même sensée apporter un climat de tendresse et de sécurité, d'écoute et d'assistance des parents aux enfants également.
    Je constate malheureusement que les jeunes s'adressent plutôt à leurs copains qu'à leurs parents et quand ils ont besoin du conseil d'un adulte, certains m'écrivent. J'en déduis peut être à tort, que l'écoute des parents n'est pas aujourd'hui suffisante dans certains cas; sans doute sont ils trop occupés dans une vie devenue trop trépidante.

    Le problème de l'amitié par rapport à l'amour, je souhaiterais l'aborder dans un prochain article, car il y a beaucoup à dire.
    
    Enfin je trouve intéressante la remarque sur le “prince charmant”.
    Je ne pense pas que les jeunes filles,d'autrefois comme d'aujourd'hui, aient cru au “prince charmant” plus qu'au “père Noël”.
    C'est simplement un idéal, un rêve, la quête du Graal.
    Mais je pense que, il y a trente ans et à fortiori 70 ans, les jeunes filles recherchaient celui qui s'approchait le plus possible de leur rêve, de leurs souhaits, avaient donc une certaine patience et une certaine obstination, et commençaient souvent par un essai d'amitié avant une tentative d'amour.
    Aujourd'hui on est très pressée (comme les parents) et on brûle les étapes. Certes on rêve toujours du prince charmant, mais, chose contradictoire, on se croit amoureuse du premier garçon qui vous attire, pouvu qu'il ait une « belle gueule » et un bon baratin et tout de même un soupçon de tendresse.
Certains de ces « dom Juan », comme le dit ma correspondante, ne pensent guère à l'amour.
    C'est sans doute pour cela que la plupart de mes « guenons » viennent se plaindre au vieux singe que je suis, des tourments d'amour que leur infligent les garçons.
    Enfin, ce n'est que mon opinion et je suis sûr que certains et certaines d'entre vous me diront que je généralise trop.

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