vendredi 15 mai 2015

Holographie (3) Apport de l'informatique; smartphones



  Hier, nous avons vu le principe de l’holographie, qui utilisait l’enregistrement d’interférences caractérisant l’objet eb-n 3D, sur une plaque photographique à grain très fin.
    Aujourd’hui l’holographie est devenue numérique, avec le développement des ordinateurs et des capteurs solides de lumière
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    L'holographie optique et l'holographie numérique utilisent le même montage optique de création de l’hologramme. La différence tient au choix du capteur: 
        - dans le cas de l'holographie optique, l'intensité est enregistrée par la plaque photosensible dont le coefficient de transmission, après développement, est proportionnel à l'intensité enregistrée.
        - en holographie numérique, on utilise un capteur solide CCD pour enregistrer l’intensité, lequel transforme la flux lumineux en courant électrique.
Ce courant transformé en tension, est ensuite numérisé et enregistré sur ordinateur.

    La restitution est également différente :
        - l'holographie optique permet de faire des hologrammes visibles à l'oeil nu à condition d'être éclairés sous un même angle, par une onde similaire à l'onde de référence. Une fois la plaque éclairée par l'onde de référence, le cristallin forme sur la rétine une image dont on sait mathématiquement calculer les propriétés (c’est un calcul classique de lentille convergente).
        - dans le cas de l'holographie numérique, on peut simuler avec un logiciel, ce que fait notre oeil naturellement. On calcule sur l’ordinateur l’image de l’objet que verrait l’oeil. On peut alors la stocker numériquement, la voir sur l’écran de l’ordinateur ou la projeter à partir d’un projecteur numérique. C'est se qui se passera demain sur les smartphones.

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    On peut créer des hologrammes en couleur en enregistrant des hologrammes de l’objet avec des lumière de longueurs d’ondes différentes, correspondant au rouge, au bleu et au vert par exemple. En les mélangeant numériquement on peut alors avoir un hologramme de l’objet en couleur.
    Avec les progrès en capacité de calcul des ordinateurs, on peut enregistrer en temps réel l’hologramme de l’objet à une fréquence vidéo. On peut donc avoir des images 3D d’un objet en mouvement à une vitesse compatible avec la vidéo.
    On a alors un hologramme de l’objet animé sous forme numérique.

    Si cela vous amuse, vous pouvez aller sur Youtube à l’adresse :
https://www.youtube.com/watch?v=zxop5eDn_V8
pour voir des hologrammes vidéo, projetés sur la façade d’un immeuble de Berlin.

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